I - VOUS
- Prenom : Lou
- Age : 14 ans
- Comment trouvez vous le design : Il est trop bien fait
- Ou avez trouvez le fo' : Sur Obsession27
- Disponibilité pour venir sur le forum : Tous les soirs
- Sexe : Féminin
- Celebrité sur ton Va': Taylor Momsen
- Code : OK
II - Votre Perso :
- Prenom & nom : Anna Ferguson
- Age : 17 ans
- Classe : Première
- Surnom : Mistinguette
- Date de naissance & lieu : 17 Mars 1990 à Denver
- Nationnalité : Américaine
Histoire : Anna Ferguson, première du nom (et dernière, espérons-le), naquit dans un petit hôpital de Denver un mercredi de Mars, dans la joie et la bonne humeur. Il est fort probable que se déroulait alors la genèse de ce que serait une haine farouche entre mère et fille (la première n’acceptant jamais d’avoir été sauvagement « métamorphoser »). Son père n’y assista pas, mais arriva dix sept heures plus tard armée du plus énorme et tape à l’œil bouquet de lys qui ait jamais existé. Aujourd’hui l’odeur parfumé et entêtante de ces larges fleurs renvoie Anna des années en arrière, étant donné qu’elles peuplèrent une bonne partie de son enfance. En effet, son adorable paternel les utilisait comme argument ultime pour soustraire à sa dévorante culpabilité. Ce fut le cas lorsqu’il manqua la consécration du premier livre de sa femme (deux douzaines de lys parfaits), puis le repas familial traditionnel de Noël… trois fois de suite, puis la naissance de son fils (le grand frère d'Anna, Adam, aujourd’hui âgé de 25 ans), et à d’autres diverses occasions où il arriva en crabe, penaud et grave. Monsieur Ferguson, de son petit nom (c’est affreux, aujourd’hui la jeune femme peine à se souvenir de son prénom), fit son ultime erreur un soir de novembre. La mère avait alors passé sa journée, seule et silencieuse, à ranger méticuleusement des affaires dans des cartons, sous l’œil intrigué de la petite. Il revint le soir, avec le plus extraordinaire des bouquets, odorant et aussi énorme que pouvait le contenir ses bras musclés. Il ne franchit jamais le seuil de la porte. Très vite, comme animé d’une vie propre, furent projetés sur lui nombre de cartons, dont la majorité du contenu se répandit chaotiquement sur le jardinet de devant. C’était la troisième secrétaire pour laquelle il venait armée de lys, s’en était trop. Enfin, c’était une admirable collègue de travail, comme il essaya tant bien que mal de s’en justifier. Qu’importe, la mère avait trop donné de son temps pour retirer l’existence du père de la maison, pour le pardonner maintenant.
Il n’emporta rien.
Ivre de culpabilité et de remords, ivre tout court en fait, il prit sa voiture et disparut dans la nuit. Pour ne jamais revenir. Pendant ce temps, inconsciente du drame, Anna dévissait avec minutie la tête de sa barbie fétiche, afin d’y cacher un grain de riz qu’elle trouvait parfaitement formé. Elle avait alors 10 ans.
Par la suite, tout changea. Jusque là, la mère d'Anna s’était contenté d’une vie on ne peut plus épanouissante. L’immense manoir avec piscine, salle de danse et bibliothèque intégrés aida beaucoup à la chose. Elle s’était pourtant occupée, quotidiennement, des comptes de l’affaire que tenait son à présent défunt mari. Un club. Petit, plutôt branché, mais guère phare dans la ville. Ou plutôt, une série de club, quatre au total. L’affaire marchait plutôt bien et rapportait, s’ajoutant à la vieille fortune familiale des Ferguson. Madame Ferguson redevint Mademoiselle Hamlett, avec dans le cœur comme un début d’ambition. Beaucoup plus que n’en avait jamais eut son mari.
Il lui fallut sept ans pour parvenir à ses fins, ou du moins construire quelque chose d’acceptable. L’affaire du père était devenu une illustre chaîne de night club branchés et populaires, qui rapportaient à présent un véritable petite fortune. La concurrence était rude, mais la petite demoiselle Hamlett tenait le tout d’une main de fer, dans un gant tout aussi impénétrable.
Et Anna vivait dans tout ce bordel. C’était fantastique. A douze ans, elle entrait en maître dans le night-club le plus important de la chaîne, le phare (c’était le cas de le dire) de la ville : le Headlight. Forcément, l’euphorie des nuits blanches de danse et de débauche eurent tôt fait de la blaser, comme tous les autres, mais elle échappa à un certain dédain, vis-à-vis de l’argent. Souvent installée dans une pièce dérobée privée à l’arrière du club, elle savourait l’éternité offerte par diverses drogues, trouvant compensation de sa solitude par la rencontre de dizaines d’inconnu(e)s. Ainsi se déroulait paisiblement sa vie, et elle avait finit par acquérir une réputation ambiguë, dont elle se fichait éperdument. Mais, l’ambition étant toujours là, sa chère mère (avec qui les rapports étaient devenus de plus en plus conflictuels et violents) envisageait de partir s’installer à Hamilton. L’adolescente s’y était jusque là fermement opposé, avançant de tranchants arguments pour calmer le pouvoir maternel.
Deux ans plus tard, à l’âge de 14 ans, elle changea pourtant radicalement son opinion.
A cinq heures du matin, on ne pouvait pas dire qu’il y avait foule. Un ou deux rats par-ci par-là, des poubelles éparpillés, sans oublier une vaporeuse fumée blanchâtre filtrant des bouches d’égout. Dix minutes qu’elle essayait de faire marcher son briquet, en vain. Comme à de nombreuses reprises, elle s’était habillée d’une manière plus que masculine, si bien que de loin l’erreur était facile. Sous une cravate desserrée, par le col entrouvert d’une veste d’homme hors de prix, un décolleté délivré de toute pudeur n’offrait pourtant plus aucune place à la méprise.
Elle avait levé les yeux, vu un homme s’approcher, et compris que le popotin des emmerdes venait tout juste de se montrer. Son briquet avait enfin accepté de fonctionner et elle avait allumé sa cigarette en fixant l’inconnu. De l’argent ? Rien à part une carte gold et trois billets de 100 cachés dans sa culotte. Il n’irait pas chercher jusque là. Il n’avait pas dû aimer son petit sourire arrogant, ni même la manière dont elle avait finit sa cigarette puis jetée, avec une lenteur toute calculée. Elle ne l’avait pas vu lancer un regard vers l’ombre, tandis qu’elle glissait les mains dans les poches de son pantalon, prête à se lancer dans un monologue blaser des plus dissuasifs. La suite restait floue. Quelqu’un qui la saisissait par derrière pour l’immobiliser. Même pas assez de force pour résister. Ils avaient été plusieurs, à la tabasser jusqu’à plus soif.
Tout ce qui lui revient en mémoire, aujourd’hui, reste le bruit de ses os, de son corps meurtri par des coups toujours plus puissants. Peut-être même y eut-il le concours d’une ou deux lames de couteau. Peu importe. Le fait est que, deux heures plus tard, une forme inerte se vidait calmement de sons sang dans une rue déserte. On finit par la trouver… au moment même où, à demi morte, elle attendait patiemment une illumination quelconque (ou un sermon du grand patron pour avoir été une mauvaise fille, pourquoi pas). Puis le schéma classique : ambulance, hôpital (une semaine dans les vaps), le bilan désastreux d’un corps brisé. Ils avaient refusé qu’elle fume. Sa mère était arrivé 10 jours plus tard, prétextant un voyage d’affaire à Hamilton, et argumentant le fait que dans son état, sa fille n’aurait de toute manière pas pu aller bien loin.
Cette dernière avait dû rester allonger encore un bon mois, et son corps avait mis une année de plus à guérir presque complètement. Entre temps, sa mère et elle avaient déménagé à Hamilton. Aujourd’hui, elle ne garde comme séquelle physique qu’une fine cicatrice à la mâchoire, à l’arcade gauche et une bosse bizarre au tibia gauche. Dans l’ensemble, elle s’en est plutôt bien tiré.
Depuis, elle a décidé de vendre quelqu'un de ses clichés à des petits magasines, considérant cela comme un agréable pastant. Ils vont de la prise de vue psychédélico-étrange à l'esthétisme troublant. Ses modèles sont la plupart du temps des inconnus, captés sur papier glacé dans un moment d'égarement, d'honnêteté dérangeante.
Besoin d’indépendance. Forcément. Sa mère accepte. Forcément. Et elle ne trouve rien qui lui plaise, dans cette foutue ville. Forcément. Voyageant d’appartement luxueux en loft étranges, elle ne se plait nulle part pendant deux ans. Finalement, c’est par hasard qu’elle tombe sur l’annonce d’une collocation… un bon feeling sans doute, elle décide de s’y rendre.
Welcome to Hamilton, petite fleur
Bienvenue en enfer, gentille diablesse
Caractere & physique : Allons-y gaîment… Son exceptionnelle faculté à s’attirer des ennuis, d’abord. Ce n’est pas qu’elle porte la poisse, mais il faut croire qu’elle adore ça. Se disputer avec un loubard ou prendre en grippe par un revendeur de drogue, rien de mieux pour la digestion. Elle a finit par comprendre que le monde n’était pas si vaste que ça. S’en est suivit un cynisme à peine dissimulé et une envie épidermique constante de « tester » ce (et ceux) qui l’entour. Non, rectification, son passe-temps préférés reste tout de même emmerder son monde. Mais surtout, les arnaques. Quelque soit le sujet, le gain, le risque, elle adore ça. Mentir, c’est son dada, son carma. Regarder quelqu’un dans les yeux et bluffer comme jamais, pour quelque chose ou rien aucune importance. L’instinct du poker dans le sang, sans doute. Elle est la reine des bonnes idées et des trouvailles autant que des plans foireux et (méfiance) des raccourcis qui ne mènent à rien. Si vous avez l’occasion un jour d’une promenade en sa compagnie et qu’elle dit avoir trouvé un raccourci… assomez-la.
Second point de sa personnalité : son envie perpétuelle d’être provocante. Oh, ce n’est pas vraiment ça… disons qu’il n’y a pas meilleur moyen pour énerver quelqu’un que de lui parler du sujet précis qu’il veut éviter, en utilisant le vocabulaire le plus cru, et avec ce petit sourire en coin qui donne envie de lui en coller une. Rien ne la choque, rien ne la gène, pas même ces fréquentes de ridicule auxquelles elle s’expose à longueur de temps. C’est fou ça, elle arrive toujours à se mettre dans des situations pas possibles… Ensuite, elle ne peut pas tenir en place. Une véritable hyperactive. Vous n’arriverez pas à lui demander d’être tranquille (elle vous fichera un coup de pied bien placé). Il faut toujours qu’elle fasse quelque chose, de bien ou mal, mais quelque chose pour ne pas s’ennuyer.
Enfin, pour une description plus claire de la demoiselle, il convient de parler de sa vision d'Hamilton. Ah Hamilton… l’argent, c’est si merveilleux. Elle ne s’en cache pas. En revanche, tout ce qui est inhérent à un compte en banque à six chiffres la fait doucement rire. Rien que ces rumeurs ridicules qui circulent en permanence dans les rangs de la jeunesse dorée hamiltonnienne sont hilarantes (comme une, dont elle a eut vent il y a longtemps, et qui soutiendrait qu’elle préfère les filles à ces messieurs… parfait, ce bruit qui court lui a évité maintes pathétiques tentatives de charme). Tous tellement cyniques, trahis, dépossédés, asservis… si tristes, en somme. Et elle ne fait pas exception à la règle. Il y a une noirceur qui succède à toute overdose de paillettes. Déjà, Las Vegas avait annoncé la couleur. C’est effrayant, ce que peut receler quelqu’un, plus noir sadique et glauque que tout ce que… hm, peut-être qu’à force de le cacher, elle finira par vraiment se limiter à être une emmerdeuse. Ça lui convient tout à fait. Oui, c’est parfait.
Elle est plutôt grande, élancée, mais un peu maigre ; minceur particulièrement flagrante au niveau de l’aine et ses côtes apparentes. Son visage n’est pas vraiment doux, mais très expressif. Ses yeux clairs sont rieurs le plus souvent, mutins parfois, joueurs à longueur de temps. Elle reste rarement sans sourire, adorant l’ambiguïté de certains rictus. Ses lèvres fines sont parfaites pour ça, creusant ses joues aux pommettes saillantes quand elle éclate de rire. Mis à part ces quelques constatations de base, il faut tout de même mettre l’accent sur sa principale particularité physique : son androgynie. Peu de poitrine, un bassin guère féminin, des courbes raides et une attitude générale guère sensuelle. Bref, on ne peut pas dire que ce soit une femme fatale dans toute sa splendeur. Bien au contraire. Sa démarche est très masculine, un peu chaloupée, exagérée sans aucun doute. Ses gestes sont précis et sûrs, mais sans aucune grâce ni douceur. Etant donné que la jeune femme coupe ses cheveux elle-même et n’est pas particulièrement douée, le résultat est parfois désastreux (de toute manière, les coiffeurs les plus huppés du coin adulent ce style grunge, non ?). Mais elle adore toujours ; c’est original, un peu déstructuré (voire même complètement), sans oublier ces trous ici et là absolument inimitables.
Au niveau des vêtements, elle est là encore aux deux extrêmes. Parfois, elle prend d’un deux vieux tee-shirts pour homme extra larges qui la font vraiment passer pour un ado. A d’autres moments, n’ayant jamais eut de réel problème avec ça, elle se promène à moitié nue. Quand l’envie lui prend, elle peut en être à lancer aveuglément des appels au viol, n’ayant pourtant pas l’attitude aguichante qui irait avec ces vêtements.
Derniers points. Sa voix est plus féminine que son corps, mais un peu rocailleuse (impression alimenté pour les cigarettes qu’elle fume souvent). Elle conserve trois tics qui la poursuivent : se passer la main sur la nuque en cas de stress, taper du pied et passer la langue sur ses dents quand elle réfléchit.
Manie : //
Signe particulier : Un piercing à la langue