Une soirée...puis une nuit [pv Carlisle]

Il était minuit et demie, et on pouvait encore voir Tina qui traînait dans ces petites ruelles, qui ne menait à rien, et ne voyait que des clochards sur le bord, sur les trottoirs. C’est pour cela d’ailleurs, que la jeune femme préféra marcher sur la route, histoire, de ne pas se faire aborder par un de ces hommes, ou bien, simplement car au beau milieu de cette ruelle, on y voyait bien mieux que sur le bord, où c’était bien sombre. Tina n’avait pas voulu rentrer chez elle, car elle savait très bien qu’elle n’arriverait pas à dormir, alors autant rester en pleine « nature », enfin dehors. Elle marchait sans trop sans rendre compte, elle avait la tête vide, et n’arrivait plus à réfléchir. Elle pensait à tout un tas de choses, mais jamais ne pu s’en rendre compte. Elle était presque endormie, mais comme un somnambule, elle se levait. Enfin, elle avait tout de même les yeux ouverts, et savait très bien où elle était. Sa conscience était bonne, de toute manière, pourquoi ne serait pas bonne ?!

Tina sortit de ses poches ses gants, ils étaient tout noirs, doux et confortable. Tina aimait beaucoup porter des gants, elle trouvait ça très élégant, et puis pour avoir moins froid aux mains, il n’y avait pas trente six milles solutions… En les mettant, elle aperçut une ombre derrière elle. Elle n’osa pas se retourner au début, hésitante, elle préféra continuer son chemin, avec la peur au ventre. Mais, à un certain moment, sa curiosité et son stress dépassa tout le reste, et la fit se retourner d’un demi-tour. C’était un jeune homme. Il n’avait pas l’air offensif, mais ça ne voulait rien dire, Tina avait toujours aussi peur !

Nombre de messages : 20 Age : 31 Date d'inscription : 16/12/2007

[center]Carlisle avait du mal a dormir. Comme chaque nuit, comme chaque fois que la soleil disparaissait derrière l'horizon, que les étoiles petit à petit se levaient...
Avant pourtant, il adorait ça, la nuit, moment de folie, où il explosait de rire avec se s amis, se montrait plus qu'expressif et un convive très demandé.. Il adorait ce genre de chose, et même se reposer a la lune, dans le parc, sans bruit, avec le bruit du vent dans les branches dans les oreilles et le parfum d'une fille dans le nez...
Mais.. C'était Avant. Avant la chute, avant ce jour fatidique où il avait lâché prise et où il avait passé 2 mois à l'hopital, oscillant entre la conscience et le coma, la moitié des os brisés...
Rapidement, il sétait aperçu que fermer les yeux rappellait l'horreur, l'horreur de la chute, l'horreur des petits bip des machines qui décomptait en silence les battements de son coeur, morbides et si froides...
Hors, pour ne pas fermer les yeux, pourquoi ne pas enchaîner les nuits de fêtes ? Carlisle se jetait a corps peru dans les orgies les plus osées... Et encore rien n'allait. Tous ces visages qu'il croisait étaient des fntômes, et au bout de quelques instant, a chaque fois, il devait s'isoler, rester seul, pour vomir tout le continu de ce qu'il avait ingéré et essayant de recracher tous ces souvenirs, toute cette souffrance...

Mais il ne pouvait pas. Et après une autre de ces beuveries morbides, après avoir copieusement rendu les litres de vodka, il s'était dirigé, la démarche assurée par l'expérience des boissons fortes, vers chez lui, suivant pour ce faire les ruelles tortueuses qui semblait être les dédales de son esprit fatigué... Il ne s'aperçut qu'au dernier moment qu'il suivait quelqu'un, lorsqu'il faillit lui rentrer dedans. Mais, alors qu'il oouvrait la bouche pour parler, le monde tourna autour de lui, et il se retrouva, sentant sous lui le carrelage de la rue, projeté dans un monde d'étoiles qui semblaient grossir pui sdiminuer a mesure de son rythme.

Un visage vint jouer les troubles fêtes parmi les étoiles.

» Carlisle Robinson